miércoles, 21 de noviembre de 2012

Capítulo 2 de Ética para Amador

Savater nos cuenta en este capítulo el relato del filósofo griego Aristóteles, que imaginó lo siguiente:
Un barco lleva una importante carga de un puerto a otro. A medio trayecto, le sorprende una tremenda tempestad. Parece que la única forma de salvar el barco y la tripulación es arrojar por la borda el cargamento, que además de importante es pesado. El capitán del navío se plantea el problema siguiente:
"¿Debo tirar la mercancía o arriesgarme a capear el temporal con ella en la bodega, esperando que el tiempo mejore o que la nave resista?"
El capitán no quiere ninguna de las dos soluciones, pero debe elegir, debe preferir una a la otra.

Normalmente no nos encontramos siempre con estos dilemas morales, y muchos de nuestros actos son decididos sin pensar (por la costumbre); en otras ocasiones, actuamos por la presión de los demás, por cumplir las órdenes, hacemos lo que nos dicen que es lo correcto. Órdenes y costumbres vienen de fuera, se imponen sin pedirnos permiso. En cambio, otras veces actuamos por capricho.

Pero, ¿cómo debe actuar nuestro capitán? Las órdenes que ha recibido no le ayudan a resolver el problema (haga lo que haga desobedecerá alguna orden), y la costumbre no le sirve para encontrar una solución (nunca se ha enfrentado a un problema parecido). Actuar por capricho tampoco parece una buena alternativa (sería acusado de irresponsable).
¿Cuál será la mejor solución?

L'anneau de Gygès

L’ANNEAU DE GYGÈS (Platon, La République) 359e-360b:
Il était en effet berger au service du roi de Lydie d'alors ; or, au cours d'un violent orage accompagné d'un séisme, la terre se fendit en quelque sorte et une ouverture béante apparut près de l'endroit où il faisait paître ses troupeaux. Voyant cela et s'émerveillant, il descendit et la fable raconte qu'il vit alors, parmi bien d'autres merveilles, un cheval d'airain, creux, avec des ouvertures, à travers lesquelles, en se penchant, il vit qu'il y avait à l'intérieur un cadavre, qui paraissait plus grand que celui d'un homme, et qui ne portait rien d'autre que, à la main, un anneau d'or, qu'il retira en sortant. Lorsque arriva le jour de l'assemblée habituelle des bergers, en vue d'aller faire au roi le rapport mensuel sur l'état des troupeaux, il y vint aussi, portant cet anneau. Lors donc qu'il était assis au milieu des autres, il lui arriva par hasard de tourner le chaton de la bague vers lui à l'intérieur de sa main, ce qu'ayant fait, il devint invisible à ceux qui étaient assis avec lui, et ils parlaient de lui comme s'il était parti. Et lui de s'émerveiller et, manipulant à nouveau à tâtons l'anneau, il tourna le chaton vers l'extérieur et, en le tournant, redevint visible. Réfléchissant à tout cela, il refit l'expérience avec l'anneau pour voir s'il avait bien ce pouvoir et en arriva à la conclusion qu'en tournant le chaton vers l'intérieur, il devenait invisible, vers l'extérieur, visible. Ayant perçu cela, il fit aussitôt en sorte de devenir l'un des messagers auprès du roi et, sitôt arrivé, ayant séduit sa femme, il s'appliqua avec elle à tuer le roi et prit ainsi le pouvoir."
 Cuestions:
- La moral est "l'ensemble des règles auxquelles tu te soumettrais, même si tu étais invisible, indépendamment du regard d'autrui et de toute sanction ou récompense". Mais, qu'est-ce que tu ferai ou que tu ne ferais pas si tu avais cet anneau?
(Source: blog de Isabel Blasco)